TERRE MÈRE

Un jour, ou une nuit, tapie dans l’ombre

Bien au froid, à l’affût, dans la pénombre

Elle attend patiemment les jours plus sombres

Pour nous ouvrir les yeux, enfin, en nombre.

Soudain, total et d’or est le silence

L’angoisse en masse est palpable et fort dense

Certains, beaucoup, parleront de « pas d’chance »

Pourtant un jour, bientôt, tout fera sens.

Nous avons cru, bouffons, pouvoir en rire

Sans tenue, respect, cela va sans dire

De ses présents à profusion pour vivre

De toujours plus de richesses à cueillir.

Il fallait bien un jour que cela cesse

Fous, inconscients de notre maladresse

Une leçon nous est donnée sans liesse

Mais saurons nous décrypter laquelle est-ce ?

Ici se jouent le pire et le meilleur,

Élevons nos consciences, notre cœur  

Voir au-delà de ce que sont nos peurs

Respecter terre et vie en bon seigneur.

Telle est cette leçon, telle est la mienne

De la pensée, je ne suis pas gardienne

Je partage, moi, en humble terrienne

Ce que retiendra mon âme historienne.

Veni, Vidi, Vici, disait César

Point de conquête ici à promouvoir

Mais la terre éveillera les mémoires

Si de malheur nous refusons de voir.

Il est grand temps d’agir, pitié, de grâce

Pour que nos enfants de nouveau s’enlacent

Apprenons leur que la Terre a la surface

Aussi fragile qu’un miroir qui casse.

Pour les générations futures aussi

Tout se joue maintenant, aujourd’hui

Tout à gagner, évitons la survie

La Terre, alors, saura nous dire merci.

2 réflexions sur « TERRE MÈRE »

    1. Merci beaucoup Eliane. J’avoue que la poésie est mon premier amour et j’aime y revenir de temps en temps.
      Je vais bientôt mettre mon texte « jeu » en ligne. A bientôt. Bisous

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