Un jour, ou une nuit, tapie dans l’ombre
Bien au froid, à l’affût, dans la pénombre
Elle attend patiemment les jours plus sombres
Pour nous ouvrir les yeux, enfin, en nombre.
Soudain, total et d’or est le silence
L’angoisse en masse est palpable et fort dense
Certains, beaucoup, parleront de « pas d’chance »
Pourtant un jour, bientôt, tout fera sens.
Nous avons cru, bouffons, pouvoir en rire
Sans tenue, respect, cela va sans dire
De ses présents à profusion pour vivre
De toujours plus de richesses à cueillir.
Il fallait bien un jour que cela cesse
Fous, inconscients de notre maladresse
Une leçon nous est donnée sans liesse
Mais saurons nous décrypter laquelle est-ce ?
Ici se jouent le pire et le meilleur,
Élevons nos consciences, notre cœur
Voir au-delà de ce que sont nos peurs
Respecter terre et vie en bon seigneur.
Telle est cette leçon, telle est la mienne
De la pensée, je ne suis pas gardienne
Je partage, moi, en humble terrienne
Ce que retiendra mon âme historienne.
Veni, Vidi, Vici, disait César
Point de conquête ici à promouvoir
Mais la terre éveillera les mémoires
Si de malheur nous refusons de voir.
Il est grand temps d’agir, pitié, de grâce
Pour que nos enfants de nouveau s’enlacent
Apprenons leur que la Terre a la surface
Aussi fragile qu’un miroir qui casse.
Pour les générations futures aussi
Tout se joue maintenant, aujourd’hui
Tout à gagner, évitons la survie
La Terre, alors, saura nous dire merci.
ouaouuuuuuuuuuuuuuh- quel talent ma chère Véro…ce poème m’a transportée! AU PLAISIR D’EN DECOUVRIR D’AUTRES…
Merci beaucoup Eliane. J’avoue que la poésie est mon premier amour et j’aime y revenir de temps en temps.
Je vais bientôt mettre mon texte « jeu » en ligne. A bientôt. Bisous