C’est l’histoire d’un rêve pris dans un piège. Il n’a rien à faire là. Lui c’est le gentil, celui qui permet de bien dormir, de se réveiller frais et « dispo », plein d’espoir, celui qui permet de s’étirer au petit jour en disant : « J’ai bien dormi, j’ai fait un beau rêve… », celui qu’on aime raconter à ses collègues de bureau, qui fait rire, sourire… rêver tout simplement.
Alors que fait-il dans ce filet ? Cet entrelacs de cordes tissées pour les cauchemars, les « mauvais esprits » comme disaient les indiens, une toile d’araignée sans pitié.
Il y a méprise sur le sujet c’est certain. Ce n’était pas un rêve méchant. Au contraire, il parlait d’évolution, de confiance, de choix, d’amour… rien de dramatique ni d’effrayant, alors pourquoi cet attrape-rêve ?
Vraiment il ne comprend pas. Il voulait juste montrer l’autre côté du miroir, celui de la vague qui se brise, du lâcher prise, le mode d’emploi pour révéler le SOI : quel mal y a-t-il à cela ? Certes il y a danger mais il ne vient pas de lui, juste de celui du réveil : « mais oui c’est ça ! Pourquoi n’y ai-je pas songé plus tôt ? » et c’est ça qui peut faire peur… le réveil.
Hélas le piège se referme souvent sur lui. Pourtant il tente de résister à l’oubli, car il est au-delà de la mémoire, du mur, du son. Sa mission est d’éclairer son hôte cependant la brume persiste et le piège est solide.
Alors pourquoi « attrape-rêve » ? Quelle idée ! Il faudrait plutôt l’appeler « attrape-peur » car tel doit être son rôle… mais ça… ça ne fait pas rêver !
VA 08/10/2018
Bien vu!!!!