Un poème…
Tout simplement…
POUSSEZ LA PORTE
Un poème…
Tout simplement…
LA PLANÈTE OIGNON,
Un petit conte, une histoire de couches qui parfois nous empêchent d’être nous, et bien souvent sans s’en apercevoir !
Mesdames,
Là ça suffit ! Je ne peux rester silencieuse quand je lis ce que vous écrivez ou entends vos réflexions et autres moqueries à ce sujet.
Alors je vais revenir sur vos propos scandaleux : bien sûr vous savez que les crapauds ne vont pas se transformer en Prince Charmant si vous les embrassez. C’est une légende urbaine. Rassurez-moi, vous n’y avez jamais cru… d’ailleurs, qui a envie ne serait ce que de toucher un crapaud ! Ce n’est qu’une parabole pour dire que derrière tout être, quelle que soit son apparence (visqueuse et pleine de pustules en l’occurrence… hum, appétissant) se cache un être bon, généreux et courageux qui ne demande qu’à être libéré et vous aimer.
Mais là, quand je vous entends baver (oui comme le crapaud) sur le Prince Charmant, je m’insurge vigoureusement : Eh oh, Mesdames, vous êtes-vous déjà interrogées sur la vie d’un Prince Charmant ? Vous rendez-vous compte du travail que cela demande pour vous conquérir et vous satisfaire ? Oui rendez-compte un peu : déjà tout petit on lui parle d’une Princesse qu’il va devoir chercher, défendre, protéger et supporter…. oui oui supporter, et certains vont passer des années à la chercher, au péril de leur vie, bravant les intempéries, traversant des contrées sauvages, déjouant leurs pièges, combattant des guerriers sanguinaires, des monstres et dragons. Et puis il faut aller la réveiller la donzelle (sauf que ce n’est pas un crapaud, ELLE ! Ah ça ne fait pas plaisir d’être traitée de batracien !) , à grimper 200 mètres, voire plus, soit près de 800 marches, rien que ça.
Je vous entends vous moquer, mais ce n’est vraiment pas facile, croyez moi. J’ai moi-même monté 768 marches à Ulm en Allemagne avec sa plus haute flèche d’église du monde de 161,53 mètres, donc je sais de quoi je parle,OK ?
Eh bien lui, il les monte en courant. Oui en courant. Tout ça pour sa Princesse, Mesdames, et depuis le temps qu’il chevauche son beau destrier pour ce moment tant attendu, il est fatigué le Prince, il n’en peut plus. Elle l’a déjà épuisé avant de l’avoir rencontré. Et oui, et vu le temps qu’il a mis à franchir tous les obstacles, il a pris un sacré coup de vieux, alors que la fille là, elle dormait tranquille et n’a pas pris une ride. Elle est fraiche et pimpante après 100 ans de sommeil. Ça fait rêver n’est-ce pas ? Pas une ride en cent ans, alors que lui… il ne manquerait plus qu’elle lui reproche d’avoir été très long !
Bref, tout ça pour vous dire, Mesdames, d’arrêter de critiquer les Princes Charmants parce que franchement, ils n’ont pas un métier facile. Arrêtez de vous regarder le nombril et songez que pour être Prince Charmant il faut des années et des années d’un combat acharné pour vous, rien que pour vous. Et la prochaine fois que vous croiserez un crapaud (même si vous savez pertinemment que ce n’est pas un Prince), ayez un peu de respect pour ce qu’il représente et pour le vrai Prince Charmant qui lui, en bave (plus que le crapaud) pour arriver à vous atteindre… bande d’ingrates que vous êtes !
Signé : une princesse qui attend « toujours » son Prince Charmant
Le bonheur ce serait de ne plus avoir peur, vraiment, sincèrement, littéralement. Je déteste avoir peur. Mais qui aime ça ?
La peur c’est une prison de haute sécurité qui empêche l’amour de s’envoler. Elle ne nous lâche jamais. Fourbe, calculatrice, manipulatrice, elle se joue de nous, prend plusieurs formes pour nous faire croire qu’au-delà c’est l’enfer. Mais l’enfer n’existe pas, ce n’est qu’un mot, et Dieu sait si le pouvoir des mots peut être puissant et destructeur.
Alors, comment s’évader ? Simple, il suffit d’une clé. Non, pas si simple en vérité, car elle est cachée dans un labyrinthe d’émotions, de couleurs sombres, des méandres de brins de vies qui resurgissent sans en comprendre rien, des boules qui se forment dans le ventre, le cœur, la gorge, obstruant la sortie.
La lumière est là, c’est certain. La liberté n’est pas loin, mais il faut trouver cette Satanée clé et la peur n’est pas dupe. Elle veille, fait des rondes, jour et nuit, à l’affût de la moindre tentative, d’une quelconque aide venant de l’extérieur mais aussi et surtout de l’intérieur. Elle rôde, fait croire qu’elle est partie sans être jamais bien loin. Elle guette la quête de la clé des champs car elle connaît sa cachette : elle en a piégé l’accès.
Le bonheur serait d’en déchiffrer le plan pour en réchapper et le partager au monde entier. Seulement il y a beaucoup de schémas différents, uniques même. A chacun sa clé, à chacun sa victoire, à chacun sa liberté.
Oui quel bonheur ce serait de ne plus avoir peur d’aimer !
A lire dans « écrits » LES TAUPES TIREUSES D’ÉLITE, le sujet gagnant du jeu « thème libre, style libre »… bon en fait ce n’était pas noté ainsi, mais il fallait choisir un sujet et je choisissais le style, et l’heureux gagnant était OLIVIER.
Et « à ce sujet », un grand merci Olivier qui m’a donné quelques cheveux blancs supplémentaires grâce à ses taupes !!!!
Voilà la suite de cette femme propulsée en pleine ruée vers l’or à la recherche de… mais est-ce bien de l’or ?
Bonne lecture (dans la rubrique « à suivre ») et n’hésitez pas à me laisser un commentaire.
Voici « Retour à Venise » dans la rubrique « écrits »
Un texte de 400 mots présenté au concours « Joli mois de l’Europe en Nouvelle-Aquitaine ».
Il n’a rien remporté, excepté le bonheur d’avoir écrit sur cette Ville qui m’a touchée… Oui j’y retournerai un jour !
Voici une nouvelle rubrique. Elle contiendra des écrits qui sont un peu plus longs et donc en plusieurs parties.
J’espère que le premier, « Voyages dans le temps », vous tiendra en haleine… à suivre !
« Rémi » est un texte hors catégorie, pourtant je l’ai mis dans la rubrique « contes » car c’est une histoire émouvante, tel un conte qui nous fait sourire, pleurer, nous transporte, nous apprend aussi, et jamais ne nous laisse indifférents. Merci Rémi.
Quand je serai grande, je serai un grand écrivain.
Mes romans feront le tour de la planète, transmettant bonheur, rire, bonne humeur ; un souffle de joie chassant les nuages, une porte donnant sur un passage secret, celui de l’amour de soi, des autres, l’amour inconditionnel qui ferait que tout est pardonné, tout est beau, tout est à créer, à vivre, à expérimenter, à imaginer comme dans ses rêves les plus fous. Les mots couchés sur le papier seraient le toboggan pour entrer dans cet univers de bonté et de compassion. Le rire, médicament du corps et de l’âme, ce son tantôt guttural, tantôt cristallin, serait le fruit de mes histoires extraordinaires de magie.
Oui quand je serai grande, je ferai rire tout l’univers et au-delà.